Des mesures pour favoriser le remplacement des appareils de chauffage bois peu performants - 31/08/2021

Dans le cadre de son plan d’actions visant à réduire les émissions de particules fines dans l’atmosphère de 50% d’ici 2030, le gouvernement a pris des mesures afin d’aider les ménages à remplacer les appareils de chauffage au bois.

 

 

Les particules fines, à l’origine de 40 000 décès par an en France, sont essentiellement émises par des appareils de chauffage au bois vieillissants, surtout en hiver. L’un des principaux objectifs du gouvernement est donc de favoriser l’installation d’inserts dans les cheminées ouvertes ou de poêles à bois ou à granulés en remplacement d’appareils plus vétustes. L’objectif est de renouveler 600 000 appareils d’ici 2025. Pour aider les ménages, l’Etat va mobiliser les dispositifs d’aides à la rénovation énergétique existants tels que les CEE (certificats d’économie d’énergie), MaPrimeRénov’ ou encore les fonds bois-air de l’Adème et de certaines collectivités territoriales. Le ministère souligne que, pour les ménages les plus modestes, les aides pourront représenter jusqu’à 90% du prix d’achat d’un équipement récent.

 

 

 

Pour pouvoir prétendre aux dispositifs d’aides à la rénovation énergétique, le choix des ménages doit porter sur des appareils aux performances reconnues par le label « flamme verte 7 étoiles ». Pour un équipement bois bûche, cette norme correspond à une émission maximale de particules fines de 40 milligrammes par normaux mètres cube en laboratoire. Pour un appareil à granulés bois, les émissions à ne pas dépasser sont de 30 mg/Nm3 dans les mêmes conditions. Le ministère projette une évolution de ce label pour pouvoir attribuer plus de 7 étoiles aux équipements les plus performants en matière d’émissions de particules. La création d’un label national unique est également prévue pour la qualité du bois de chauffage. Le degré d’humidité du combustible est en effet un élément essentiel dans la performance d’un appareil de chauffage bois.